Une expérience à laquelle se confrontent, pendant quelques mois, des lycéennes croates et norvégiennes au lycée Lebrun.
Le souvenir de leur première semaine de cours au lycée Lebrun les fait s’esclaffer. Venues de Norvège, Ella, Mari, Esther et Monica ont encore le français hésitant.
Âgées de 16 ou 17 ans, elles participent à un partenariat entre leur lycée de Bergen et celui de Coutances. Une longue expérience qui n’effraie pas les jeunes filles, même si la barrière de la langue peut être un frein. « C’était difficile le premier mois », confirme Monica qui, comme ses camarades, vit à l’internat la semaine et chez l’habitant le week-end. Toutes ont jusqu’au mois de juin pour se perfectionner.
Séparées en classe
Une chance que n’auront pas Klara et Marija, deux élèves croates dont le retour à Zagreb est prévu en novembre prochain. Plutôt à l’aise dans la langue de Molière, elles ne restent que deux mois dans la Manche.
En cours, impossible de parler sa langue d’origine. L’établissement veille à ce qu’elles ne se retrouvent pas dans la même classe. « C’est une bonne idée. On progresse plus rapidement », juge Klara.
Français, mathématiques, biologie, les jeunes étrangères suivent le cursus habituel d’un jeune Coutançais. Évidemment, elles ont quelques préférences. « On comprend plus facilement les cours d’anglais et de sport », admettent-elles.
Ayant grandi dans un système éducatif où les contrôles sont rares, les Norvégiennes sont surprises par le travail à fournir. « En Norvège, on n’a pas beaucoup de devoirs », explique Monica. Pour les Croates, c’est la perspective de finir les cours bien après 14 h qui les perturbent.« Les journées ici sont dures », se désole Marija.
Durant leur temps libre, les jeunes filles découvrent de nouveaux loisirs avec leurs hôtes. Comme par exemple Esther qui est ravie d’aller à la chasse le week-end.
Source
Le 06/10/2016