Lycée Charles-François Lebrun

Face en face, le pro présente son métier à l’étudiant. Toutes les dix minutes, le gong résonne pour que l’étudiant aille à la rencontre d’un autre professionnel. Les élèves ont trois périodes de stages à valider sur les deux années d’étude.

 » Chaque année, nous avons des stagiaires qui viennent de ce BTS et nous en embauchons l’été « , remarque Olivier Normand, de la compagnie Manche îles express. Il présente le métier d’agent de réservation en gare maritime.

Le 06/10/2015
Source

Où va s’arrêter Alexandre Henrard ? Le jeune coutançais de 23 ans avait déjà raflé en 2013, les titres de champion du monde junior en triathlé (course – natation – tir) et biathlé (natation – course). Ce week-end, en Géorgie, il a réitéré cette performance mais cette fois-ci dans la cour des grands. « Il est programmé depuis tout jeune pour être un grand champion », confie son père, Jean-Philippe qui a été son premier entraîneur, à l’âge de 12 ans.

Sauf blessure au sein de l’équipe de France de pentathlon, Alexandre ne peut prétendre à une place en équipe de France, lors des Jeux olympiques de Rio, en 2016. « Son objectif, c’est d’être champion olympique à Tokyo en 2022. »

Les deux internats, filles et garçons, ouvrent à nouveau ce jeudi au lycée Lebrun. Lundi soir, la foudre s’était abattue sur l’établissement endommageant le standard téléphonique et le système d’alarme. Par mesure de prévention, l’internat filles avait été évacué lundi soir et les parents étaient venus chercher leurs enfants. L’internat garçons a été fermé mardi soir.

Société de gardiennage

Le standard téléphonique avait été rapidement réparé. Le système d’alarme ne l’est toujours pas, des problèmes apparaissant au fur et à mesure des réparations. Si bien qu’une société de gardiennage interviendra au lycée pour assurer la sécurité incendie.  » Nous ne savons pas encore combien de temps vont durer les travaux, indique le proviseur François Lambert. En tout cas, je remercie les familles des élèves internes qui se sont déplacés pour emmener les élèves au lycée. «  Sur 153 internes, seuls 39 étaient absents.

Il y a eu de gros orages lundi 14 au soir sur le Coutançais. Le lycée Lebrun en a été victime. La foudre est tombée sur le sysytème d’alarme de l’établissement. Si bien que le standard téléphonique ne fonctionnait plus et que les trappes d’évacuation se sont ouvertes. Les pompiers sont intervenus.  » Cela sentait le chaud et le brûlé, indique le proviseur François Lambert. Il n’y avait pas de feu mais par mesure de sécurité, nous avons demandé aux parents de venir chercher les filles internes. «  Soit 113 élèves.

Internats fermés

Ce mardi, les cours ont lieu de façon normale. Le standard téléphonique est rétabli depuis 9 h 15. Mais l’internat garçons, 40 élèves, sera aussi fermé par mesure de précaution. Les deux internat sont fermés jusqu’à mercredi soir inclus.

Les réparations sont en cours.

François Lambert, à 58 ans, remplace Jean-Michel Baudouin à la tête du lycée Charles-François-Lebrun. Il a auparavant été nommé proviseur adjoint d’un lycée hôtelier dans les Ardennes. En 2007, nouveau poste de proviseur adjoint au lycée Paul-Gauguin à Papeete et, depuis 2011, proviseur au lycée hôtelier polyvalent Nord Caraïbe en Martinique.

Jean-Michel Baudouin avait pris la direction de l’établissement à la rentrée 2012. À 56 ans, le proviseur ne pouvait pas terminer sa carrière sans changer d’établissement. « J’ai donc fait le choix de partir cette année. J’ai demandé à être muté en territoire prioritaire et ma demande a été acceptée. » Le proviseur quittera donc Coutances pour… Mayotte à la rentrée 2015, « dans un petit collège de 2 400 élèves, plaisante-t-il. C’est frustrant de partir au bout de trois ans. Ce lycée est un établissement dynamique avec un effectif, encore en hausse à la rentrée prochaine, de presque 900 élèves. Cet établissement aura marqué ma carrière et m’aura enrichi, avec notamment une première année particulièrement difficile. »

Il quittera son bureau fin juillet pour « une aventure décoiffante. Un vrai défi du fait des difficultés de ce territoire en terme d’immigration clandestine, de maîtrise de la langue française dans le respect des langues locales… » C’est François Lambert qui prendra les rênes du lycée à la rentrée. Il arrive de Martinique où il était à la tête d’un lycée hôtelier.

Restructuration en vue

Le CDI est descendu de trois étages et a changé de bâtiment. Le centre de documentation vient d’être transféré dans le bâtiment B et y restera le temps des travaux de restructuration du bâtiment central. Il s’agit de réhabiliter l’extérieur (couverture, menuiseries) et de restructurer l’intérieur. La première tranche de ces travaux débutera en décembre 2015 avec la partie ouest, puis se poursuivra sur la partie est à partir d’avril 2016, pour s’achever par la partie centrale en septembre 2016.

Pour ce faire, douze bâtiments modulaires vont être montés prochainement sur les plateaux sportifs, en contrebas de lycée. « À chaque phase, les lycéens et professeurs pourront réoccuper deux tiers du bâtiment central. Les emplois de temps vont être modifiés à trois reprises au cours de l’année. Cela va être contraignant pour tout le monde, en terme de sécurité, de pédagogie, mais le résultat est à ce prix », reconnaît Jean-Michel Baudouin.

Le 04/07/2015
Source

Le titre de la conférence de Jean Hatzfeld était Littérature et crimes de masse. Le journaliste de Libération raconte qu’il était en reportage à Sarajevo au moment du génocide des Tutsis par les Hutus au Rwanda. C’est en couvrant la coupe du Monde de football aux États-Unis en 1994 qu’il découvre le génocide qui s’est déroulé d’avril à juillet de cette année-là. Selon l’Organisation des nations unies (ONU) 800 000 personnes ont été massacrées en un peu plus de trois mois.

Les rescapés

Jean Hatzfeld se rend au Rwanda un peu plus tard.  » Au retour, je me rends compte qu’un personnage n’est pas là, pas dans les reportages : le rescapé. C’est d’ailleurs une erreur collective des journalistes présents sur place « , explique le reporter de guerre de Libération.

Jean Hatzfeld décide de prendre un congé sans solde et part en 1999 au Rwanda. Il y rencontre 14 personnes qui ont échappé à la mort. Il raconte qu’il devait  » faire avec les mensonges, les blocages, l’oubli, qui étaient au cœur du problème. Le mensonge est l’histoire. Pourquoi n’y a-t-il pas la vérité après un tel événement ? «  se demande l’auteur qui passé deux années à recueillir des témoignages inlassablement et à écrire.

 » Je voulais répondre à cette question : comment vit-on avec cela ? «  Le livre s’appellera Dans le nu de la vie.

Dernière journée de la Semaine de la mémoire ce vendredi 6 mars. Avec au programme : conférence de Florence Hartmann à 10 h 30 (chapelle du lycée Lebrun) sur la mémoire interdite dans la région de Prijedor, nord-ouest de la Bosnie. À 14 h, même lieu : conférence sur le massacre de Srebrenica, 20 ans après. Témoignage à 9 h d’Ervin Blazevic, rescapé de Trnopolje, camp de concentration en 1992 en Bosnie.

Le 05/03/2015
Source